LA PERTE DE NOTRE PHARMACIE

 Lorsqu'une commune se retrouve confrontée à une population vieillissante et à la désertification de ses commerces, il est essentiel de ne pas négliger le bien-être et le confort de nos personnes âgées. La perte d'une pharmacie, un lieu crucial pour une majorité des habitants dont les revenus ne permettent pas toujours de parcourir 8 km en voiture (surtout avec le coût prohibitif de l'essence), est une véritable préoccupation. Face à cette situation, une réponse souvent évoquée est que les personnes âgées peuvent bénéficier de l'assistance de l'ADMR (Aide à Domicile en Milieu Rural). Cependant, en ayant dirigé pendant des années une agence de services à la personne, je sais que l'obtention des heures nécessaires pour prendre soin d'une personne âgée n'est pas automatique et dépend de divers critères, notamment des enveloppes allouées par le département, etc. (Je ne développerai pas sur ce point pour le moment, car ce n'est pas le sujet principal).

En envisageant la réouverture éventuelle de la pharmacie perdue, la situation est fort compliquée en raison de la perte de la licence. Bien que rien ne soit impossible, le processus administratif exigé pour obtenir une nouvelle licence est un véritable parcours du combattant ! Parmi tous les commerces perdus, celui de la pharmacie semble être le plus préjudiciable en raison de la moyenne d'âge élevée de la commune.

Il est nécessaire d'explorer des solutions créatives et des initiatives locales pour pallier cette situation difficile et trouver des alternatives viables pour répondre aux besoins de santé des habitants les plus vulnérables. La coopération avec les autorités locales, le soutien des associations et des initiatives communautaires pourraient être des pistes à explorer pour faire face à ce défi majeur.

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