COMMENT MEURT UN VILLAGE...

Le petit commerçant se lève dès l'aurore.

il est là tout le jour et souvent tard encore

Et quand le soir, enfin, il ferme sa boutique, il sera pour certains un sujet de critique.

Et pourtant sa journée n'est pas finie : il lui faut tout ranger et calculer les prix, préparer ses achats et garnir ses rayons et comptoirs.

Demain, il recommence et il faut tout prévoir.

Certes, il a moins de choix que les grands magasins, mais il peut conseiller, il connait vos besoins, il s'intéresse à vous, écoute vos histoires

Et quand on est pressé, c'est lui qu'on va voir

C'est chez lui qu'on demande à mettre une affiche

C'est encore chez lui que l'on peut parler avec son voisinage

Le nouvel arrivant se sent un peu moins seul, quand de son magasin, il a franchi le seuil

On dit qu'il vend plus cher que les grandes surfaces, mais en y regardant de plus près, on s'aperçoit que ce 'est pas forcément vrai.

Aussi quand il est trop tard pour sortir sa voiture, on va frapper chez lui, quelque fois même après la fermeture, il est fait ses comptes mais vous ouvrira

A trop vouloir courir après la mauvaise qualité des "prix bas", un jour les villageois n'auront plus qu'à se mordre les doigts

Les commerçants alors auront plié bagages et chacun sait ce que veut dire "boutique fermées"

Voilà comment meurt le cœur et l'âme d'une commune ou d'un village...

en souvenir de Peggy et du Viveco,                                                       nous souhaitons plein de succès à MAINA 

 

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